• Le frôlement

    Nous marchons côte à côte et nos épaules

    Guidées par l'envie partagée se frôlent

    C'est le désir avant qu'il ne se pose

    L'amour qui dans sa douce douceur ose

    C'est le baiser sans les lèvres rejointes

    C'est le pardon de la surprise feinte

    C'est le corps qui de l'autre touche le corps

    Dans un mouvement que l'on veut encore

    La caresse soudaine accidentelle

    C'est délicat comme de la dentelle

    La charmante promesse d'elle-même

    C'est le signe que peut-être elle m'aime

    Un contentement passager qui passe

    Qui provoque un sourire sur nos faces

     

    Ainsi aurai-je frôlé son corps et le bonheur

    Et senti pencher vers moi l'élue de mon cœur.