• Exemple de roman que personne ne lit,

    Sauf moi, bien entendu, bien lu devrais-je dire

    (La double épanorthose est assez réussie,

    Mais retarde la suite, elle va bien venir...)

     

    La voici : ce roman que je lus fut écrit

    Par un bon écrivain dont la prose s'admire :

    Elle est souple et classique, efficace et choisie,

    L'auteur ? André Maurois, un beau nom pour écrire !

     

    D'ailleurs cet auteur fut de l'Académie membre.

    Mais passons... Le roman ? Les roses de septembre.

    L'image est explicite : un homme quinquagénaire,

     

    Nom : Guillaume Fontane, écrivain vieillissant,

    En quête de jeunesse intensément s'éprend...

    Mais peut-elle aller à la source la rivière ?


  • Gala galope, et au polo s'amuse

    Gala tricote et fait un pull à Paul

    Et tire sur la pelote sa muse

    Aura chaud le poète en cas de pôle

     

    Galamment Paul prête Gala à Max

    Le gars l'amant l'aimant également

    Paul jeune heureux et généreux dément

    Toute jalousie Gala dit Max m'axe

     

    Étrange trio L'on jase autour d'eux

    Autour de l'autre délit Dali veut

    Aussi être élu Art quand tu nous tiens

     

    Salvador la slave adore il la peint

    Il est grand le talent du catalan

    Quant à Paul le caniche à Nusch l'attend


  • Je le connaissais comme un chroniqueur :

    Je l'ai découvert dans une revue,

    Dite « des deux mondes », avec joie j'ai lu

    « Après l'histoire » : plaisir et saveur.

     

    Un collègue ami, bon et fin lecteur,

    Admirant aussi ce grand méconnu,

    Me prêta « On ferme », un roman couillu,

    Ce qui me valut d'aise quelques heures.

     

    J'y ai retrouvé la verve de l'auteur,

    Creusant le sillon, en bon détracteur,

    Retournant le sol pour la mise à nu

     

    Des fadaises d'un temps qui fait horreur :

    Morale en berne, et prime à la laideur...

    Cher Philippe, hommage te soit rendu.


  • Curieux roman que cette « femme de trente ans » :

    On est embarqué, docile, en acceptant l'histoire

    D'un destin douloureux mais aussi méritoire

    D'une belle héroïne au fort tempérament.

     

    Elle se veut fidèle, elle cède pourtant

    Non sans avoir lutté, mais qu'importe la gloire

    D'une fière vertu, qui s'avère illusoire,

    Quand le mari s'absente, et qu'il est beau l'amant !

     

    On le voit, ce récit, dans son déroulement

    Peut paraître banal : on se trompe, on se ment,

    Et la vie nous apprend que parfois il faut boire

     

    Jusqu'à la lie la coupe, âcre empoisonnement...

    Le texte balzacien s'égare par moments :

    Le lecteur est perdu, troublé dans sa mémoire.


  • Son nom balzacien me revient, et me plaît bien,

    Il est de plus précédé d'une particule,

    Voilà qui comble mes préjugés ridicules ;

    Pour couronner le tout, il ne plaira en rien

     

    Aux bien-pensants d'aujourd'hui qui feront le lien

    Avec un Essai fameux, qui leurs idées bouscule ;

    Leur vertu s'effarouche et leur esprit recule :

    Il parle des « races humaines », pas des chiens !

     

    Passons pour en venir à ses jolies nouvelles,

    Où l'on sent la jonction entre sa vie réelle

    Et ses bonnes lectures : à l'imagination

     

    Se joint le vif détail, le tout enjolivé

    De références culturelles variées,

    Et relevé d'un style plein de correction.





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