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È ouvert É fermé mes rimes équivoques qui ma vie évoquent
Sangsue elle … m'a vampirisé
De mes amis je devins la risée
Tant elle Tantale me polarisait
Mes cris mes écrits mémorisaient
Mes mots étaient vifs ils sont musée
Œuvres de vie point ne m'usaient
Et ma muse et mes mots m'amusaient
Mais ma bonté béate m'abusait
De l'amour désormais désabusé
Nous eûmes et vécûmes nos rêves osés
Aussi beaux qu'un sonnet des Trophées
D' Heredia Maria José
En ai-je pas assez ou trop fait
On est morose quand tri on fait
Les mots roses auraient dû triompher
L'avenir promis promettait
Je m'y enchaînais Prométhée
Confiant mes vers d'Orphée
Je lui confiais
Que faire de cet or fait
Qu'enfer ma vie sans ma fée
Est métamorphosée
Les métaphores fort usées
Les fausses paroles rusées
Sur les dix retrouvées
La perdue m'a laissé
Délaissé lassé cassé blessé
Elle sans cesse ma belle m'appelait
Béante est désormais ma plaie
Nos mots d'hier bénis étaient
Rimaient se mariaient
Comme nous le devions nous mêmes en été
Pas à pas les étapes passaient
Mais patience n'est pas science assez
Et puis et puis épuisée
Par des coups bas des combats moralisés
Elle a cédé elle m'a décédé
Mort à l'amour mort à l'idée
À la pensée
D'aimer
Mais...