• Ce soir, Ondine

    Je reprends ici cette chronique, en ces temps de disette occupationnelle, donc de lecture retrouvée, toujours plus intéressante que les écrans. Dans la journée, quelques heures de lecture, et de partage avec ses proches, quand c'est possible, sur les livres en cours. Je vous invite à retourner à mes articles précédents dans cette rubrique, et j'essaierai chaque jour, de vous donner envie, en quelques mots, de lire un ouvrage ... littéraire: tant qu'à lire, autant choisir la qualité! Je (re)commence avec une pièce de Giraudoux.

    C'est un Maeterlinck qui serait devenu bavard, un Claudel en moins mystique et en plus drôle. C'est poétique en diable, shakespearien sur les bords, giralducien au milieu, surprenant toujours, inventif, allusif, mystérieux.

    NB Je recommande la version filmée avec la jeune Adjani, celle du « petit chat est mort », avant qu'elle ne se promène toute nue lors d'un certain été, devant tout le monde, notamment le pas très pimpant Pin Pon, pompier peu poupin. Pardonnez ces jeux de mots « faits d'eau » pour éteindre cette évocation brûlante.