• Un amour de saison, un amour pour l'automne

    De ma vie, celui de la splendeur du déclin.

    Le soleil n'est jamais si beau que vers la fin

    Du jour quand chaleureux oblique il rayonne.

     

    Les teintes chatoyantes qu'aux choses il donne,

    Au soir de son parcours sont comme un doux festin,

    Un régal des sens qui touche ce qu'il atteint,

    La douceur des voyelles auprès des consonnes.

     

    Je serai comme lui quand viendra mon printemps,

    Ma muse pour mon cœur encore adolescent.

    Je caresserai de mes mains et de mes mots

     

    Son être m'offrant son impensable beauté,

    Je soulignerai sa divine humanité

    Comme l'astre du soir fait le monde plus beau.


  • En rire, désespérer, réveiller, laisser

    Couler silencieux le bateau sabordé ...?


  • Bon. Je tente ou je tais ? Si je laisse passer,

    Si je laisse filer l'occasion qui arrive,

    Si l'occasion n'était qu'une illusion furtive,

    Illusion qui me laisserait le cœur cassé…

     

    Ce cœur a déjà tant souffert dans le passé,

    Il a déjà connu les espérances vives,

    De ces belles espérances qu'il faut qu'on vive,

    Mais sont tristes les espérances fracassées.

     

    Se taire, ne rien risquer, éviter les pleurs,

    Si l'aveu n'est suivi que d'un rire moqueur…

    Se taire, c'est aussi continûment se dire

     

    Que le seul silence ne saurait satisfaire

    Ni celui qui de l'aveu voudrait se défaire,

    Ni qui peut-être attend les mots qui font sourire.


  • Pourquoi la scolarité obligatoire

    Ainsi fabrique autant d'ignobles ignares?


  • La vie est une série de renoncements

    Quand on croit aux promesses de l'autre, aux serments.