• Envie parfois de tout laisser ... Pour aller où,

    Pour faire quoi d'autre avant l'inévitable trou?


  • Double épi de faîtage


  • Que vais-je faire de ce jour de plus donné

    Par je ne sais quel dieu sadique et satané?


  • Sur la branche fleurie d'or est assez de place

    Pour ceux qui s'installent ainsi que pour ceux qui passent.

    Métaphore


  • La vie est comme un chemin traversé de ronces

    Où il faut parfois se dire tant pis je fonce

    Quitte à saigner du sang, quitte à s'égratigner

    À pleurer des larmes de ses yeux alarmés,

    À sentir son cœur déchiré dans sa poitrine,

    Son âme belle en lambeaux lacérée d'épines.

    Ce qui fut ne peut se conjuguer qu'au passé,

    Même les paroles d'un futur projeté,

    On s'aime, on se rêve, on s'imagine nous deux,

    L'avenir était alors un présent heureux,

    Rien ne résisterait, nous, c'était l'évidence même,

    Intense élan du toujours innové je t'aime.

    Les souvenirs reviennent, les promesses mortes

    Hantent ma mémoire d'un avenir qu'on avorte,

    Lesté de ces images magnifiques et dures,

    Il me faut soumettre ma vie au temps qui dure,

    Affronter les nouveaux coups du sort et des cons,

    Les médiocrités mesquines, les trahisons,

    Mais après les souffrances souffertes tout paraît

    Léger : les voyant s'ébrouer dans les marais,

    Là je les laisse à leurs soucis superficiels,

    Et je porte mes regards vers le bleu du ciel.

    C'est ainsi que j'avance encore idéaliste

    En dépit des coups et des raisons d'être triste.