• Donner des noms, non, c'est dénoncer des démons.

    Non, nom de nom, renonçons au son du canon.


  • C'est craindre à chaque instant

    Son éloignement

    C'est connaître la joie

    Chaque fois

    Jamais la même

    Quand elle dit je t'aime

    C'est compter les jours les heures

    Qui restent avant le bonheur

    Du rendez-vous

    Des amoureux fous

    C'est l’irrépressible envie

    D'un signe de vie

    C'est la palpitation particulière

    On ne touche plus terre

    C'est l'impression curieuse

    Qu'une déesse fameuse

    Veille sur notre amour

    Embellit nos jours

    Nous envoie des signes

    Dans les lignes

    De ma main nos initiales

    Marient leurs diagonales

    C'est le temps des serments

    Mais aussi des moments

    Sans les mots c'est l'unisson

    De l'intime commun frisson

    L'absence est cruelle

    Pour moi pour elle

    Nous avons nos messages

    Poésie du partage

    Certaines touches du clavier

    Sont plus usées

    Nos êtres

    Dans les lettres

    Manque ressenti

    Se dit

    C'est quand bientôt

    Allô allô

     


  • À toi je m'abandonnais

    Ô toi qui m'abandonnas


  • Les pleurs sans raison viennent aux yeux de joie

    Elle m'aime je l'aime la perfection

    Ce que je ressens n'est que sensation

    Émane de tout comme un je-ne-sais-quoi

     

    Je suis mieux qu'heureux car je sais qu'elle m'aime

    Ma pensée m'échappe emprise de l'Amour

    Rien n'existe que ma chérie mon amour

    Une seule âme les sentiments de même

     

    Qu'elle est belle son petit rire charmant

    Les inflexions suaves que sa voix prend

    L'espèce de noblesse en chaque attitude

     

    Tout en elle me chavire me ravit

    Je lui donne tout je lui offre ma vie

    L'aimer c'est faire naître l'infinitude


  • Y'a ma mie qui me quitta, 

    Sa peau rose m'osa cas.