• S'il est interdit d'interdire, comme ils dirent,

    Est-il interdit d'interdire d'interdire?


  •  

    Ce n'est qu'un début, continuons le combat,

    Mettons le commerce aussi l'industrie à bas.


  • J'ai exprimé plusieurs fois ici mes remerciements à mes inspirateurs, à ceux qui sollicitaient ma plume belliqueuse, ou amoureuse. Et ne voilà-t-il pas qu'ayant du temps je retrouve dans Le Temps Retrouvé les lignes suivantes :

    "Les êtres les plus bêtes par leurs gestes, leurs propos, leurs sentiments involontairement exprimés, manifestent des lois qu’ils ne perçoivent pas, mais que l’artiste surprend en eux. À cause de ce genre d’observations, le

    vulgaire croit l’écrivain méchant, et il le croit à tort, car dans un ridicule l’artiste

    voit une belle généralité, il ne l’impute pas plus à grief à la personne observée

     que le chirurgien ne la mésestimerait d’être affectée d’un trouble assez fréquent

    de la circulation ; aussi se moque-t-il moins que personne des ridicules.

    Malheureusement il est plus malheureux qu’il n’est méchant

    quand il s’agit de ses propres passions ; tout en en connaissant aussi bien la

    généralité, il s’affranchit moins aisément des souffrances personnelles qu’elles

    causent. Sans doute, quand un insolent nous insulte, nous aurions mieux aimé

    qu’il nous louât, et surtout, quand une femme que nous adorons nous trahit,

    que ne donnerions-nous pas pour qu’il en fût autrement. Mais le ressentiment

    de l’affront, les douleurs de l’abandon auront alors été les terres que nous

     n’aurions jamais connues, et dont la découverte, si pénible qu’elle soit à 

    l’homme, devient précieuse pour l’artiste. Aussi les méchants et les ingrats,

    malgré lui, malgré eux, figurent dans son œuvre. Le pamphlétaire associe

     involontairement à sa gloire la canaille qu’il a flétrie. On peut reconnaître dans

    toute œuvre d’art ceux que l’artiste a le plus haïs et, hélas, même celles qu’il a le plus aimées.

     Elles-mêmes n’ont fait que poser pour l’écrivain dans le moment

    même où, bien contre son gré, elles le faisaient le plus souffrir. Quand j’aimais

    Albertine, je m’étais bien rendu compte qu’elle ne m’aimait pas et j’avais été

    obligé de me résigner à ce qu’elle me fît seulement connaître ce que c’est

    qu’éprouver de la souffrance, de l’amour, et même, au commencement, 

    du bonheur."


  • Les fauteurs de guerre : surtout ne pas s'y fier.

    En Jésus je croirai, je crois, j' ai cru... s'y fier.


  • À défaut d'avoir ma vie avec toi,

    Tu m'auras fabriqué des souvenirs

    Y penser plonge dans le désarroi

    Mon âme orpheline de tes sourires.

     

    Ces moments furent du présent magique

    Et pur nous parler nous voir nous aimer

    Nos rendez-vous rares et magnifiques

    Nos promesses nos regards nos baisers.

     

    Tu allais avoir bientôt quarante ans

    Tu ne te sentais guère reconnue

    Je te célébrais en fidèle amant

    Je te connus bien aussi toute nue.

     

    Je te louais tu m'inspirais poète

    Je composais pour toi les plus beaux vers

    Être aimé de Toi la vie était fête

    Je voulais être à toi tout offert.

     

    Je n'avais jamais ressenti tel Amour

    Je connaissais le bonheur plus qu'intense

    Passant chaque jour rapprochait le jour

    De ta réelle effective présence.

     

    Tu me disais j'avance j'avance pas

    Viens viens pas Au programme mariage

    Quinze août deux mille quinze n'est-ce pas

    Notre folie fut pourtant douce et sage.

     

    Tu ponctuas de points de suspension

    Ce factice amour de marionnettiste

    Au bout de tes fils ô Toi ma Marion

    Je faisais des bonds tel un élasticiste.

     

    Et tout se délita de ton côté

    Au destin tracé tu fis triste insulte

    Tu me reprochas d'être intéressé

    Vint pour moi l'infernale culbute.

     

    Et tu renonças ton être bourgeois

    Éteignis l'amour ressenti pour moi

    Tu soufflas le chaud je souffris le froid

    C'est toi que tu aimais à travers moi.

     

    Je n'avais jamais connu telles souffrances

    N'existerait jamais l'humain séjour

    Où Toi et moi vivions notre évidence

    J'en ai pleuré et j'en pleure toujours.

     

    Qui dois-je accuser le sort détestable

    L'influence malfaisante des voix

    Que tu écoutas pourtant peu fiables

    Ou ta schizophrénie ton double toi

     

    Tu m'accusas m'enfonças fus injuste

    Révélant non tu ne m'aimais pas

    Quitte à me quitter tu aurais pu juste

    Remercier l'amant que tu renias…