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OUI dis-moi que tu m'aimes … encore
NON je ne m'en satisferai pas
MAIS j'ai besoin de l'entendre … encore
CAR j'ai mal à ton silence
À ton absence…
Travail du deuil, tu penses !
Travail d'Amour
Oh ! La méchante ironie
Quand le beau le vrai le pur deviennent souffrance,
Quand ce qui devrait, ce qui devait, être plénitude
Est plein … de vide, enfin, de presque vide ;
Je tourne avide
De mots de toi, de Toi,
En laissant passer les jours insipides,
Sans Toi, Loin de Toi,
L'âme en manque,
L'amant sans l'amante,
L'amante sans l'amant …
J'aimerais que tu ressentes
Ce que je ressens,
Moi qui ne veux que tu souffres, …
Comme je souffre ...
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Exemple parlant de sous-poème gnangnan,
Digne de la plume d'un enfant de neuf ans.
J'assume ma naïveté : ne l'ai perdue.
Qu'elles ironisent les personnes tordues ;
Je préfère mon âme au vide de la leur,
Je préfère mon cœur à l'absence de cœur.
Moi aussi je veux mon indépendance
Je ne me reconnais pas en cette France
Macronisée, laide en corps et en esprit,
Qui sacrifie tout au sale profit,
Où tout est calcul, intérégoïste,
Soumis à la raison capitaliste.
Je vais fonder un royaume où le beau,
Le respect, les sentiments amicaux,
La loyauté, la pure gentillesse
Seront les lois jolies sans que paraisse
De les écrire la nécessité :
Inutile sera de les citer
Tellement l'évidence à tous s'impose,
Légère, agréable sans vaine pose.
Pas d'argent, pas d'attente de retour :
L'on donne, parce qu'un don, c'est amour.
L'on admire les grâces de nature,
Que l'on soigne, on la sait fragile et pure.
On s'inquiète aussi de son prochain,
Toujours prêt à lui proposer la main.
Règnent le calme et l'harmonie sereine,
Où chacun est roi, où chacune est reine.
Qui m'accompagne en ce pays rêvé ?
C'est avec toi que j'y veux arriver...
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Existe-t-il des lois contre la pollution
De l'air moral, qui nuit à la respiration?
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