• De mon esprit tout racisme j'ai beau vider,

    J'en trouve même jusque chez les bovidés.

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  • Que dire donc de cette pièce théâtrale ?

    Elle n'est d'une valeur intersidérale.

    Il y est question de Chrétiens, de Musulmans,

    De guerre, d'amour, de mort, de trahis serments.

    Le puissant Orosmane montre des faiblesses,

    Des colères vives : c'est son honneur qu'on blesse.

    Un père trouve en Syrie ses enfants perdus,

    Il ne jouit longtemps du bonheur revenu.

    Il apprend qu'aime un infidèle sa Zaïre,

    Ce qui lui provoque un désarroi, mêlé d'ire.

    Elle reprendra la religion des aïeux :

    Il implore Dieu pour qu'il l'écoute en les Cieux.

    Il faut craindre que cette neuve apostasie

    Ne provoque chez l'époux futur jalousie.

    Surtout qu'il se méprend opiniâtrement,

    Redoutant que son adorée n'ait quelque amant.

    Un billet capté sera source de méprise.

    Pourquoi Seigneur Dieu a-t-il fallu qu'il le lise ?

    C'est un poison cruel confirmant ses soupçons,

    Qui l'amène à l'acte, mauvaise décision.

    À l'amante qui l'aimait fut la mort donnée,

    Sur lui le poignard retourne, âme abandonnée.

    Le frère survivant dénommé Nérestan

    Judicieusement : seul sur scène n'est restant.

     

    Que penser de cette tragédie voltairienne ?

    Et moitié racinienne, et moitié cornélienne,

    Pleine de pathos, de points d'exclamation,

    Dépourvue de toute ironique dérision.

    C'est l’œuvre d'un éloquent versificateur

    Qui n'a pas inventé le fil à couper le beur.

    Me faudra-t-il la proclamer grande, géniale,

    Si l'on me charge des heures spéciales ?

    Zaïre voisine avec l'anglais Othello.

    Mais si du fleuve Zaïre vous ôtez l'eau,

    Vous asséchez toute une partie de l'Afrique,

    Ce qui est bien plus qu'une tragédie tragique...


  • Épris de beau réclama sa fiche A,

    Et son amour de l'Amour s'afficha.


  • Eh, dis, toi, là, le papillon, t'es prêt?

    On fait la course: 3,2,1, partez!

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  • Essayez vous aussi d'écrire des distiques:

    La langue française s'y prête, car élastique.