• Les divers écrans font écran à l'épaisseur,

    A la profondeur de ce que ressent mon cœur.

    Mes mots n'y sont plus que des mots numérisés;

    Les siens aussi ... Sans intercesseur lui parler ...

    La voir ... Nos regards suffiraient tant l'attirance

    Est la plus belle et la plus vraie des évidences.


  • Je sais bien que ce soir leurs débatteurs à eux

    Feront bavarde omelette en cassant leurs vœux.


  • Quittons cette campagne pleine de postures

    Pour parcourir l'autre dont la valeur est sûre.


  • Lumière vespérale sur ancienne grange...

    Tranquillité d'un moment que rien ne dérange.

    Lire la suite...


  • Certains individus (et certaines individues) dotés et dotées d'une intelligence mal employée, l'utilisent pour des combats stériles et stupides. Ainsi des sociologues du genre, et des hystériques du féminisme, beauvoirisées jusqu'au bout de leurs jolis ongles vernis, aveuglé(e)s par leurs préjugés, voyant de l'injustice et de l'inégalité partout, cherchent à prouver que c'est la société qui impute à l'homme ou à la femme son appartenance sexuée, évidemment pour permettre (père-maître aurait écrit Lacan) aux êtres dotés d'attributs virils d'exercer leur domination fasciste. Ces bêtises ne seraient que risibles et mériteraient d'être accueillies par un rire aussi sain qu'étonné (sujet pour un satiriste du XXIe siècle) si ces idées – aussi aberrantes soient-elles – ne prenaient un tour totalitaire inquiétant. L'inscription du thème « Le genre » à des concours IEP, est une occasion par exemple de vérifier que les jeunes gens postulant à Sciences-Po, soient bien débarrassés des lectures classiques de différences entre les sexes. Une autre manifestation du danger est que ces thèses deviennent lois, programmes scolaires, campagnes d'opinion.

    Il faut donc remercier Madame Bérénice Levet d'avoir consacré un essai documenté et pertinent à la question : La théorie du genre, ou Le monde rêvé des anges (Grasset, 2014). Elle y démonte les rouages du mécanisme et fait prendre conscience des ravages causés par la pensée bête et dictatoriale.

    La volonté d'indifférenciation est un signe supplémentaire de la soumission de la France (ou plutôt d'une partie de son élite prétendue) à une infra-culture qui n'est pas la sienne. En attendant que le bon sens revienne et s'impose, il reste à espérer que les victimes du bourrage de crâne ne seront pas trop nombreuses ni trop gravement atteintes, au premier rang desquelles la courtoisie, l'esprit de séduction et l'art. J'avoue le plaisir mien et masculin d'admirer l'élégance d'une démarche, le charme d'un sourire, les courbes d'un corps, l'inflexion d'une voix, le désir d'une chair, qui me plaisent et m'attirent parce que féminins.