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    Quand on pensait PC, on voyait rouge,

    La toile s'étendait, faisait des plis,

    La souris courait en poussant ses cris,

    Quand il fallait s'aider : rhum ou vin rouge...

     

    De mon temps

    On découvrait lentement le sentiment,

    On était naïf, on était innocent,

    On aimait l'intimité et le secret,

    Sur sa vie privée on fermait les volets.

     

    De mon temps

    Avec le lait le sourire de la fermière,

    Vaches et brebis derrière les barrières,

    Le génie des plantes était dans leur beauté,

    Le génie des hommes était dans leur bonté.

     

    De mon temps

    On voulait être toujours plus intelligent

    On aimait apprendre à l'école et aux champs

    Le dimanche, la messe et les grands parents

    Les parents étaient de sexes différents

     

    De mon temps

    On disait volontiers avec la femme de Montand

    « La nostalgie n'est plus ce qu'elle était »


  • Analyse d'une phrase-culte, désolé, je reprends une expression-culte, qui consiste à faire un mot composé en plaçant "culte derrière n'importe quel mot: un "but-culte" (à ne pas confondre avec une culbute), un cul-culte, un nain-culte (à ne pas confondre avec un ex-président de la République qui aspire à tort le redevenir, ce qui ne serait pas l'heureux devenir), etc.

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  • « Je trouve ça nul les romans. C’est chiant … Même un navet je me régale » (p.42)

    « Le lecteur n’est pas nécessaire. » (p.102)

    Je tiens parole. Ce fut dur, mais je vous propose quelques remarques sur Zoé, d'Alain Cadéo. Le livre se suffit à lui-même pour s'auto détruire, mais ainsi je fais oeuvre de salubrité publique en vous invitant à l'évitement.

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  • Le triomphe des méchants: ils obligent les êtres vrais, bons, gentils, à entrer sur leur terrain de médiocrité morale. 

    Pendant ce temps je me lasse

    Pendant ces heures je me meurs

    Pendant ces jours je m'efface

    Tous ces "pendant" feront-ils un pendu?

    Dépendant des "pendant" je pense

    Je pends ces pensées dépensées au clou du désespoir

    Je voue, j'avoue, aux gémonies

       Les tordus du cœur

      Les handicapés du sentiment

      Les médiocres de l'être

      Les fangeux jaloux

    Dont mon sort dépend

    Ceux qui entraînent dans leur boue

    Le bon le vrai le pur


  • Dans la forêt d’eucalyptus, les sons sont las.

     Dans la forêt d’eucalyptus, là où l’écho alla.